PALMARES (5 premiers)
1er Dorian Ménager qui remporte également le prix du public pour la magnifique présentation de
son travail.
2ème Roméo Froux.
3ème Antoine Malandre.
4ème Ronan Parchantour (Paris).
5ème Yvan Borel (Paris).

Richement doté et organisé par la Campus Métiers Marzy (C2M), le concours BP bouchers est devenu en quatre ans, aux dires des observateurs, le premier évènement du genre à l’échelon national. « Quand, la première fois, j’ai quitté Paris pour assurer les fonctions de président du jury, je me demandais où j’avais mis les pieds. Huit candidats s’y étaient inscrits, quatre étaient présents » ironisait, lundi dernier, Romain Lebœuf, Meilleur Ouvrier de France boucherie en 2015.
Cette année, vingt concurrents étaient présents pour autant de refusés. « Avec des réalisations qu’on ne rencontre pas toujours dans des concours réservés aux adultes » complète le Mof. Un succès qui laisse envisager en 2023, « l’organisation d’épreuves qualificatives pour donner une chance supplémentaire à tous ceux qui souhaiteront concourir » nous confiaient Martial Maublanc et Mathieu Flammer, formateurs boucherie et organisateurs.

Vingt candidats qui, via le bouche à oreille et plus encore les réseaux sociaux, venus véritablement de toutes les régions de France, se sont retrouvés dans les locaux marzyats.
Dans ces conditions, la très belle troisième place d’Antoine Malandre, le local, est à souligner. « Même résultat que l’an dernier, mais pas trop déçu tant le niveau était élevé ». La plus haute marche du podium était occupée par Dorian Ménager venu d’Aubrières-les-Vallées (Mayenne), Maf 2021, habitué aux concours. Familialement, 4ème génération de bouchers. Sur la seconde, Roméo Froux, représentait la région parisienne. L’Alsace, la Normandie ou encore la Savoie l’étaient également.

Cette très belle réussite est venue couronner les six à huit mois de travail évoqués par les organisateurs. « Notre réussite ne doit rien au hasard, tous les professionnels du C2M se sont mobilisés pour qu’il en soit ainsi. Depuis le choix du thème (Magny-Cours), la création des sujets jusqu’à la recherche de partenaires, en passant par l’étalonnage des grilles de notations, point sensible pour l’équité entre tous les candidats. Sans oublier les dotations en viandes de première qualité. Un élément clé. 20 000€ de viande nous ont été prêtés par la société Sicaba de Bourbon l’Archambault. Un effort qui s’ajoute à celui consenti tout au long de l’année. En France, nous sommes un des seuls CFA à bénéficier d’un tel avantage ».
Pour ce concours il s’agissait uniquement de viandes label rouge que, pour le compte d’Interbev, était venue superviser sa directrice Caroline Mousseron.

C’est, en conclusion, Romain Lebœuf qui apportait la bonne nouvelle. « Les trois premiers » bénéficieront d’un stage d’une valeur de 1 500€ l’unité à l’ENSMV (Etablissement National Supérieur des Métiers de la Viande) Paris 12ème, à une date et pour une formation de leur choix.

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